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Mobilité internationale : en contrat de professionnalisation ou en contrat d’apprentissage, les alternants ont la possibilité d’effectuer une partie de leur contrat à l’étranger. Cette mobilité peut se matérialiser par une période de formation théorique et/ou un complément de formation pratique en entreprise. Focus sur ce dispositif.

Un atout pour l’alternant et son employeur

Développer ses compétences linguistiques, découvrir une autre culture, se confronter à des pratiques professionnelles différentes, etc. Partir quelques semaines ou plusieurs mois à l’étranger (dans l’Union Européenne et hors UE), c’est une opportunité certaine pour l’alternant de s’enrichir.

La période de mobilité peut s’effectuer au sein d’un organisme de formation, d’une université, d’une école ou encore d’une entreprise étrangère.

Sa durée est de :

  • 1 an dans le cadre d’un contrat d’apprentissage,
  • 1 à 2 ans pour un contrat de professionnalisation.

Dans les deux cas, l’alternant doit réaliser au moins 6 mois de son contrat en France.

Du côté de l’employeur, proposer une mobilité en dehors de nos frontières ou encore accueillir des alternants étrangers, peut s’inscrire dans un projet de développement à l’international. Une telle démarche favorise également la diversité au sein des équipes de l’entreprise et permet d’attirer de nouveaux talents.

Des formalités à respecter

La période de mobilité de l’alternant doit être encadrée par la signature d’une convention. Selon la nature de la mobilité (complément de formation et/ou d’expérience), cette dernière peut associer l’alternant et son :

  • employeur en France
  • centre de formation ou CFA
  • employeur à l’étranger
  • organisme de formation à l’étranger

La convention doit notamment stipuler :

  • le contenu des enseignements qui seront suivis par l’alternant,
  • les engagements de chacun des partenaires quant aux objectifs de formation (en particulier si celle-ci permet l’obtention d’une certification),
  • les tâches à réaliser par l’alternant, son statut et ses droits dans l’entreprise d’accueil (rémunération, congés, couverture sociale*, etc.).

À noter : Dans le cas où la période de mobilité internationale n’excède pas 4 semaines, une « convention de mise à disposition » de l’alternant peut être signée.

Des modèles de convention seront prochainement disponibles sur le site du ministère du Travail. Un «Kit mobilité» à destination des organismes de formation et des CFA peut d’ores et déjà être téléchargé sur ce site.

En savoir plus sur la mobilité internationale des alternants

Yohann Tinguit, Responsable des Parcours Certifiants au sein de notre équipe, se tient à votre disposition ! N’hésitez pas à le contacter : ytinguit@h3o-rh.fr • 02 40 74 56 56.

 

* Pour une mobilité en dehors de l’Union Européenne, la couverture sociale de l’alternant devra être assurée via l’adhésion à une assurance volontaire, sauf si des conventions internationales prévoient le maintien de la couverture sociale française dans le pays d’accueil.

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